9 avril 2008

Non à l'instruction morale, oui à l'expérience de la citoyenneté

Le Shadow Cabinet condamne le retour à l’instruction morale pronèe par le ministre. Parce que le civisme et la citoyenneté ca ne s’apprend pas, ca s’expérimente, le Shadow Cabinet appelle au contraire à la mise en place de dispositifs pour faire –réellement- vivre la démocratie à l’école.




Xavier Darcos veut rétablir l’instruction morale à l’école pour rassurer ses électeurs conservateurs qui redoutent un déclin de la morale, une disparition de la politesse et bien pire encore. Plein de bonne volonté (mais sans illusions sur l’application future de ces mesures), il demande aux élèves de « se lever quand un adulte rentre dans la classe » et aux professeurs de chanter la Marseillaise.
Convaincu que l’apprentissage de la citoyenneté et du civisme est avant tout une expérience et pas une leçon de morale, le Shadow cabinet vous soumet son contre-programme d’éducation civique - à critiquer, débattre, diffuser:

1/ Un après-midi par semaine dédié à la réalisation de projets collectifs.
Le savoir vivre-ensemble ne s’apprend pas, il se vit et se construit à plusieurs. Le Shadow cabinet propose donc de laisser une demi-journée par semaine à tous les collégiens et lycéens pour monter un projet en équipe avec l’aide d’animateurs formés. Un après-midi de gagné pour comprendre l’utilité de l’écoute (outil peu maîtrisé mais indispensable à la démocratie), l’apport de la politesse, les règles pour fonctionner en groupe. Un après-midi de gagné aussi pour stimuler la vie de l’établissement (création d’un journal scolaire, conception du bilan environnemental du lycée…) et pour augmenter la motivation et le plaisir des élèves (y compris et surtout de ceux en difficultés).

2/ Un budget participatif des collèges et des lycées.
Tous les membres de l’établissement (élèves, profs, personnels, parents) sont invités à une réunion avec les représentants de la région -qui finance- pour identifier les besoins, défendre leurs projets (tel que la construction d’un foyer, la décoration du lycée par la section arts plastiques, etc.), les discuter et les voter. Utopique ? Non, ce dispositif est déjà présent dans tous les lycées de Poitou-Charentes. Coûteux ? Pas tant que ça car le budget alloué reste le même, mais les dépenses sont plus adaptées et surtout respectées par les élèves, devenus acteurs de l’établissement. (voir l'évaluation du dispositif).

Nos autres propositions en vrac -à débattre évidemment :
- évoluer vers une pédagogie favorisant la participation des élèves comme c’est le cas dans beaucoup d’autres pays. Réduire la distance prof/élève favoriserait l’appropriation des savoirs et le développement des compétences orales qui manquent encore aux élèves français.
- supprimer les notes en primaire et au collège pour les remplacer par un système de contrat de progression, comme c’est le cas en Suède. Ca permettrait de diminuer la logique de compétition et de mettre l’accent sur l’évolution individuelle de l’élève.
- renforcer la place de l’élève comme citoyen de son établissement en s’inspirant de l’expérience du lycée autogéré : mettre en place une évaluation annuelle par l’élève de son enseignement, créer des commissions thématiques pour la gestion de l’école et de ses problèmes, remplacer la note de vie scolaire au brevet par une note de citoyenneté récompensant l’engagement au sein du collège. Pour ces dispositifs, la procédure est aussi importante que le résultat et peut donc être pratiquée à tout âge.
- rendre obligatoire l’enseignement des bases de l’économie et des institutions politiques françaises. Etre citoyen, c’est aussi être conscient des enjeux de son vote.
- ouvrir l’école sur l’extérieur en encourageant la venue d’intervenants associatifs, politiques ou professionnels qui serait suivie d’un débat pour remettre l’intervention en perspective et encourager les élèves à se forger leur propre avis.

9 commentaires:

JPMC-ALIA a dit…

Il faut bien qu'un réactionnaire s'exprime sur ce blog, et je me prette au jeu ! Ma pensée est obtue et je traiterai les questions unes à unes, dans l'ordre chronologique. Réactionnaire oblige.

Tout d'abord, je trouve cela très bien de se lever quand un adulte entre dans la salle. Les enfants doivent comprendre qu'il y a une autorité, qu'il faut respecter, même si l'on peut discuter librement avec elle et la remettre en question. Il faut bien sur qu'en contrepartie l'adulte ait beaucoup de considération vis à vis des enfants et les considèrent presque "comme des adultes"... difficile de mûrir si l'on vous relègue constamment à une basse place sous prétexte de votre age.

Je suis également pour le fait de chanter l'hymne national.Cela permet à mon avis de réunir des citoyens d'horizons différents. C'est ce qui se passe au Canada, et y ayant habité un an, je chantais tous les matins l'hymne national. Je trouvais cela très beau de voir des élèves venus des quatre coins du monde se rassembler en chantant un bel hymne. Seul problème: les paroles meurtrières de la marseillaise. à réformer.

Je suis contre l'après-midi consacré aux projets colectifs, pour des raisons de budget principalement. Cela coûte cher de payer des profs. En outre, j'aurais personnellement détesté que l'on m'oblige à participer à un journal du lycée ou autre équivalent. Cela doit rester une décision personnelle que l'on prend librement. En revanche, je suis pour internaliser les pratiques extra-scolaires à l'école. Comme cela se fait en Amérique par exemple. Inciter les élèves à participer à la vie de leur établissement mais pas les forcer.

Je suis pour le budget participatif des collèges et lycée. Tout simplement parce qu'on reconnait à l'élève son rôle d'acteur majeur au sein des établissements éducatifs. Cela les responsabilise. (Bien sur, les partis votants ne doivent pas se limiter aux élèves)

La pédagogie favorisant la participation des élèves. Bien sur, c'est super, mais que faire ? Des exposés oraux (en laissant le choix des sujets aussi libre que possible) dès le plus jeune âge et ce, régulièrement. Offrir une possibilité de cours à la carte dès le collège, en proposant des cours divers, allant des mathématiques au théatre en passant par les arts visuels et la philosophie. Plus que de connaitre beaucoup de choses, il faut avoir un esprit bien fait. système typiquement anglo-saxon.

supprimer les notes : résolument contre, car c'est très pratique pour cerner la qualité de son travail. J'étais en prépa l'an dernier et ce n'est pas du tout désagréable d'avoir des mauvaises notes. Ce qui est désagréable, c'est d'avoir des mauvaises corrections. Le but ultime (concours) ne prend de toutes façons pas en compte les notes de prépa. réduire donc leur importance lorsqu'elles permettent de sélectionner les élèves (pour la prépa, pour les 3A à l'étranger, pour les doubles-diplomes).

résolument pour l'évaluation annuelle des enseignants (vive la transparence du marché !) mais que cela ait une conséquence (possibilité de virer les enseignants par exemple)

pourquoi pas créer des commissions thématiques pour la résolution des problèmes.

Pour supprimer la note de vie scolaire sans la remplacer par une note de citoyenneté. Ou alors conserver la note à titre purement indicatif.

pour que les rudiments de l'éco soient obligatoires, de même que les insitutions po de notre pays.

tout à fait d'accord pour ouvrir l'école sur l'extérieur.

Pignouf a dit…

Merci Louis-Jean de t'être prêté au jeu, et d'avoir exprimé et développé tes idées.

Mais puisque ce blog doit servir de lieu de débat, permet moi d'apporter quelques éléments de réponses, qui ne se veulent ni exhaustifs, ni être la voix officielle du SC (tout simplement car il n'y en a pas, nous en sommes jamais complètement d'accord !)

Notre opposition "au retour de la morale à l'école" tient à plusieurs points. Je considère personnellement que la politesse, le respect de ses camarades et de son professeur, l'écoute, etc. ne peuvent pas objectivement faire l'objet d'un "cours". Une leçon de morale, façon 10 commandements, ne sera jamais bien vécu par des élèves, voire sera refusé et provoquera l'effet inverse de celui recherché. Cela ne doit pas empêché le professeur d'avoir une autorité sur ses élèves, mais celle ci dépend plus de sa personnalité, de son caractère, que de textes législatifs.

Inversement, l'écoute, le respect, la politesse, nécessaires à la vie en collectivité, ne seront que mieux intégrés s'ils sont appréhendés dans la pratique, d'où l'utilité d'une après midi libérée pour l'élaboration de projets collectifs. Le travail en groupe est riche d'enseignements, qui ne sont pas "scolaires", et le système français ne permet de s'y confronter que très tard (voire pas du tout).

Enfin, nous ne souhaitons pas "obliger" la participation aux projets collectifs, puisque ce sont eux qui en sont à l'origine (ce qui permet une meilleure implication). Et rien ne devrait les contraindre à faire le même projet tout au long de l'année, mais ils devraient pouvoir en changer librement, ou en proposer un nouveau.

JPMC-ALIA a dit…

Cher Pignouf,

Je suis moi de même, contre les leçons de morale instituées. Rien de plus rébarbatif que d'écouter un vieux prof nous faire des commentaires comme quoi nous nous comporterions comme des jeunes cons (même si le prof a raison !). Je suis contre les 10 commandements, mais un certain nombre de règles doivent tout de même être respectées et pour qu'elles le soient, il faut en parler, souvent, très souvent, surtout aux âges où l'on a tendance à remettre en cause les règles. Ce qu'il manque aux règles souvent, c'est l'explication qui les sous-tend, et c'est pour cela que je rappelle l'importance d'un dialogue étudiants-professeurs d'égal à égal. Bien sur c'est la personnalité du professeur qui joue dans ce cas, beaucoup plus qu'un texte législatif. Mais un texte législatif peut servir de rappel officiel, aussi bien pour les étudiants que pour les profs.(En outre, faire un "cours de moral" coûte cher et je soutiens une politique de rigueur ! réactionnaire oblige...)

Nous sommes bien sûr d'accord sur les principes fondamentaux de la vie en communauté (ou du moins en collectivité). Seulement je suis contre forcer les étudiants à s'impliquer dans un projet collectif. Il faut inciter mais pas forcer. Ayant mal compris ton dernier paragraphe, je ne saurais dire si nous sommes en accord.

Anonyme a dit…

(Camille - Difficile de m'inscrire).

Pour revenir sur les points soulevés par LouisJean :

> Se lever lorsque le professeur entre dans la classe constitue certes une marque de respect. Je pense néanmoins qu'il existe d'autres manières de le manifester et qu'inscrire ce principe dans le programme scolaire est l'instrumentaliser pour la bonne cause de la restauration de l'ordre. On pourrait alors lui substituer une formule moins idiote et plus souple.

> Concernant les chants collectifs, pourquoi ne pas préférer des chants de compositeurs nationaux ou composés par les élèves plutôt que le même et éternel et répétitif hymne national.
N.B. : Comment réforme-t-on la Marseillaise ?

> Quant aux questions budgétaires, peut-être se trouve-t-il que l'éducation est l'un des seuls domaines où on ne devrait pas tellement compter et aussi veiller à maximiser le rendement des budgets.
D'autant qu'il est très possible qu'élèves et professeurs soient nettement plus motivés par la perspective de fonder un projet inédit et éducateur ensembles plutôt que de répéter une vingtième année des leçons d'éducation civique assez creuses.
Je comprends ce qu'il y a de choquant à forcer les élèves à s'investir et je reconnais de pas avoir de position tout à fait déterminée sur la question.
Néanmoins (1) La motivation devrait surpasser la contrainte, la valorisation du projet devrait être aussi un moteur, l'avantage est également de forger un esprit d'engagement dans la communauté qui fait défaut parfois. (2) Ces projets n'ont de toute manière pas vocation à être restreints au cadre du lycée et il me semblerait au contraire que plutôt que l'écriture d'un journal du lycée - peut-être nombrilisé ou pas forcément utile - l'oeuvre collective pourrait s'inscrire dans une collaboration avec les collectivités locales ou bien encore avec d'autres acteurs de la société civile.

> Très bonne idée des cours à la carte (étonnant de la part d'un conservateur).
Le problème tient à mon avis à ce qu'il existe une base nécessaire commune, mathématiques, français, histoire, anglais.
D'où la fameuse question : Ce type de système risquerait-il (hypothèse) de défavoriser certains élèves, mal orientés dans leurs choix, et de renforcer les inégalités entre les lycées ? (esprit républicain ?).

> Quant aux notes, il est évident qu'elles sont un instrument utile pour apprécier son niveau par rapport à une classe.
Désagréable néanmoins de constater les inégalités (injustices ?) de notation lors d'épreuves telles que le bac - il me semble qu'une enquête parue récemment révélait qu'une même copie de bac pouvait être notée entre 4 et 12, songe.

> D'accord pour l'évaluation.
Evaluation encadrée cependant. Barrons le chemin aux critiques personnelles et amères.
Proposition : Le délégué de classe (ou la commission de classe) pourrait alors avoir un rôle à jouer en centralisant toutes les remarques émises par les élèves sur les méthodes d'enseignement du professeur et en réalisant une synthèse, mais constructive.

> Bonne idée des commissions thématiques. Reste à déterminer qui les crée, comment elles fonctionnent, ce qu'elles peuvent réellement règler.

> Pour revenir enfin sur la nécessité de l'enseignement des institutions politiques et de l'économie, je crois aussi qu'ils sont nécessaires.
Néanmoins (1) L'étude des institutions politiques françaises est déjà pratiquée dans les cours d'éducation civique au collège. Elle demanderait certainement à être renforcée, répétée au lycée ou mieux comprise. (2) Quant à l'économie, oui mais quelle économie ? (3) N'y a-t-il pas d'autres fondamentaux ? Une internationalisation de l'enseignement, condition qui semble indispensable maintenant que le monde est petit. (a) Favoriser l'enseignement par des professeurs étrangers (b) Réformer l'apprentissage des langues étrangères – Comment ? (c) Nourrir l'intérêt des élèves pour ce qui se passe à l'étranger. - Comment ?

Anonyme a dit…

La question c’est aussi de savoir si c’est à l’école de faire de l’éducation civique et d’apprendre aux enfants les règles du vivre-ensemble ? Il n’y a d’ailleurs pas toujours eu de cours d’instruction morale à l’école.
Contre : l’école, c’est avant tout la transmission (ou la construction) de savoirs. C’est aux parents d’apprendre à leurs enfants les règles de vie en société.
Pour : c’est un moyen de lutter contre l’inégalité des chances (on peut penser que les codes du vivre-ensemble sont nécessaire pour réussir dans la vie) en procurant cet enseignement à tout le monde.

Le compromis possible de l’après-midi banalisé pour la réalisation de projet. Ca permet de sortir du cadre académique tout en rendant cette pratique accessible à tous les élèves. Une sorte d’activité parascolaire intégrée à l’école.

JPMC-ALIA a dit…

Quelle ambiance au ShadowCab ! le blog surchauffe de commentaires !

- je suis à priori contre les règles (je ne suis pas un vrai réac), et je trouve que l'on peut respecter un adulte en se levant ou sans se lever quand il entre. Se lever c'est surtout un symbole. C'est peut-être idiot, mais ça marque les esprits. Cependant, même si ça ne me dérange pas de le faire, je trouve ça compliqué de l'inscrire dans le programme scolaire. Une charte ou le réglement intérieur serait plus simple.

- Réformer la Marseillaise provoquerait une tollée générale. Et pourtant, je remplacerai volontiers un chant de haine par un chant d'amour. Problème. Je n'ai rien contre les compositeurs français, mais le symbole n'est pas aussi fort qu'un unique hymne national.

- On dépense beaucoup en éducation et le restour sur investissement est loin d'être à la hauteur. Il faut toujours compter quand il s'agit de gérer un budget. Il faut d'abord assainir, couper les couts superflues, puis développer intelligemment sa stratégie éducative. Le premier point est simple à réaliser (et le gouvernement essaye de le faire avec plus ou moins de succès). Le deuxième point laisse libre cours à l'imagination. Je trouve l'idée de projets collectifs très bonne (au moins c'est concret et ça change de l'académisme habituel), mais l'école doit se limiter à de l'incitation et au suivi et ne dois en aucun cas forcer.

- les cours à la carte permettent aux étudiants de se pencher de plus près sur les cours qui les intéressent vraiment. Il y a certes un minimum, mais qui doit être presque acquis au primaire et totalement à la fin du collège. En outre, vous comprendrez que lorsque l'on sait bien réfléchir, on peut étudier n'importe quoi. Et pour savoir bien réfléchir, il n'est pas nécessaire d'étudier tout. Ce qu'il ne faut pas c'est conserver un esprit corporatiste. Ainsi, pas d'inégalités.

- l'économie... je sens que vous voulez faire étudier Marx et la lutte des classes aux ptits bout d'choux de primaire ! intéressant mais pas indispensable.

- les institutions françaises: ah bon, on apprend leur fonctionnement en cours d'éducation civique ?

- 100% d'accord pour ouvrir les écoles sur l'international. Favoriser les échanges longue durée (sans avoir besoin de redoubler son année), profs étrangers etc.

-l'école est justement là pour faire ce que la famille ne peut pas. Tes parents pourraient aussi t'apprendre l'histoire, les maths, l'éco etc. tu apprendrais même beaucoup plus vite (parce que franchement, on ne fait pas grand chose à l'école par rapport au temps que l'on y passe). mais faute de temps ils ne le font pas. L'école c'est une garderie. raisonnement identique pour les règles de vie.

Anonyme a dit…

Je suis totalement pour la suppression du système classique de notation.

Pour répondre aux sceptiques : Absence de note ne signifie pas forcement absence d'évaluation. Qu'est-ce qu'on demande à l'école ? : de nous apprendre des fondamentaux et de vérifier qu'on les a acquis pour passer au niveau supérieur.

Pas besoin d'un système de notation qui classe et hiérarchise les élèves, en leur apprenant, dès le plus jeune âge, les règles de la concurrence la plus acerbe. Je prends l'exemple des feux de couleur utilisés par les professeurs de maternel : un feu vert si la notion évaluée est parfaitement maîtrisée par l'élève ; un feu orange si la notion est moyennement maîtrisée (avec les éléments nécessaires à revoir) et un feu rouge si la notion n'est pas du tout assimilée.

Je trouve ce système plus sain psychologiquement et efficace pour évaluer les connaissances de l'élève et savoir s'il est apte à passer au niveau supérieur.

Anonyme a dit…

Louis-jean a dit: "On dépense beaucoup en éducation et le restour sur investissement est loin d'être à la hauteur. Il faut toujours compter quand il s'agit de gérer un budget. Il faut d'abord assainir, couper les couts superflues, puis développer intelligemment sa stratégie éducative."
Je suis tout à fait d'accord, mais je pense qu'il vaut mieux commencer par développer la stratégie éducative. Car cela demande du temps et des moyens de construire une nouvelle stratégie éducative donnant des résultats. Ce n'est donc qu'après qu'on peut faire des économies là où les dépenses sont devenues superflues...

Anonyme a dit…

Pour la notation, tout à fait d'accord avec Bruno. Il faut passer d'une logique de compétition à une autre de progression personnelle avec une sorte de feuille de route pour chaque élève.
Les notes sont ensuite introduites à partir du collège, une fois les bases acquises...

 

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