16 mai 2008

Logement, ouvrons les portes


Alors que le droit au logement opposable a été voté il a y plus d’un an, la crise du logement persiste ! Taxes sur les logements vides et incitation à la collocation, le Shadow Cabinet s’occupe cette semaine du logement. En espérant que vos commentaires viendront compléter nos propositions sur ce sujet complexe et technique.

Sans domiciles fixes, offre structurellement insuffisante, logements vacants ou insalubres… Les problèmes du logement sont multiples et l’instrument juridique du droit opposable ne suffit pas. Une politique plus interventionniste semble donc nécessaire pour corriger les déséquilibres de marché. Voilà les propositions du Shadow Cabinet :

1/ Taxer plus fortement les logements inoccupés et les habitations secondaires.
La demande de logement –notamment urbains- augmente continuellement alors que l’offre est rigide. Il est donc nécessaire d’utiliser au maximum le parc de logement existant.

2/ Encourager la collocation.
La généralisation des divorces, la hausse de l’espérance de vie et la volonté des jeunes d’accéder à l’autonomie a augmenté la demande de logements pour personnes seules. Favoriser la collocation par une réduction de la taxe d’habitation semble le moyen le plus adapté pour y répondre.

3/ Mettre un plafond pour les garanties financières.
La caution et les garanties financières restent les principaux problèmes pour l’accès à la location. Si de plus en plus de régions mettent en place un « service public de la caution », les propriétaires demandent des garanties de plus en plus importantes. Celles-ci ne sont plus nécessaires pour s’assurer de la solvabilité du locataire, mais uniquement pour faire le tri entre les candidats. Le Shadow Cabinet demande donc la définition d’un plafond pour les garanties afin de permettre l’égalité dans l’accès au logement.

Enfin, le Shadow Cabinet partage l’objectif d’accession à la propriété car elle assure plus de sécurité aux individus que la location. Cette politique ne doit cependant pas viser uniquement les classes moyennes supérieures (comme c’est le cas avec l’idéal ambiant de la maison individuelle) mais l’ensemble de la société. Les plus pauvres sont en effet ceux qui sont les plus menacés par la situation parfois précaire de la location.

2 commentaires:

Pignouf a dit…

voici une proposition qui vient compléter le plafonnage des garanties : la garantie du risque locatif.
> on impose un contrat d'assurance universel permettant aux bailleurs de se prémunir contre les risques d'impayés et aux particuliers d'accéder à un logement sans discrimination.
> s'il y a défaut de paiement, le propriétaire est remboursé par un fond mutualiste
> le locataire déficient bénéficie d'une prise en charge par les services sociaux, afin de l'aider à sortir de sa situation

Plus d'infos ci dessous:

ici

Pignouf a dit…

Pour plus d'information sur la crise du logement, je vous incite à visiter le ministère de la crise du logement . Le site revient sur les différentes problématiques, sans réellement proposer de solutions, mais c'est toujours intéressant de bien comprendre de quoi parle-t-on.

 

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